Les pratiques pédagogiques pour l’Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale requièrent du travail collectif afin que leur mise en œuvre aboutisse à la construction d’un monde plus ouvert envers notre entourage. Dans ce contexte, le RED (Réseau ECSI) de la DGER, rattaché au ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, a organisé du 30/05 au 02/06, à La Roche sur Yon, l’édition 2023 de ses rencontres, en même temps que le deuxième rassemblement des jeunes volontaires en Service Civique de l’Enseignement Agricole.

J’ai participé à cette édition des rencontres le 01/06, en début d’après-midi. L’objectif de cette séance était tout d’abord de répondre aux questions proposées par les volontaires lors des sessions d’animation précédentes. Il s’agissait également de leur présenter les dispositifs qu’ils pourront utiliser pour mettre en place leurs projets après leur service civique. Étant donné que ces projets d’avenir peuvent prendre différentes formes, mon intervention auprès des jeunes visait principalement à leur donner l’exemple d’une voie possible à travers la poursuite d’études, en partageant mon propre témoignage en tant qu’ancien volontaire en Service Civique. J’ai ainsi récapitulé ma mission, mon retour au Brésil à la fin de celle-ci, et comment j’ai pu revenir en France pour poursuivre mes études en Master à Paris. Ensuite, une session de questions-réponses s’est déroulée avec Stéphanie Dumortier, chargée de mission Coopération Internationale du CNEAP, Julien Pichon, chargé de coopération internationale de la DRAAF-SRFD Pays de la Loire, et Rachid Benlafquih, chargé de mission Coopération Internationale/Afrique de la DGER. Pendant cette session, plusieurs ressources ont été mentionnées, tant du côté de France Volontaires que de la DRAAF/DGER, en passant par Campus France, l’interlocuteur privilégié pour les volontaires internationaux souhaitant poursuivre des études, et l’Institut de l’Engagement, qui offre à la fois des moyens et des orientations pour l’avenir des services civiques. Après cet échange, nous nous sommes rendus aux Sables d’Olonne pour un moment très convivial au bord de la mer.

Le lendemain était consacré aux restitutions des travaux et des réflexions réalisés pendant les jours du rassemblement, aussi bien du côté des volontaires que des enseignants présents. Pour les volontaires, il y a eu, également, la remise des Open Badges « Volontaire International », qui attestent de manière dématérialisée du développement des compétences des jeunes volontaires pendant leur mission en tant que Service Civique. Maîtriser la langue française, comprendre le système éducatif français, savoir s’adapter en fonction des situations présentées sont des exemples de compétences que ce badge peut représenter en fonction du projet mené par chaque volontaire pendant son séjour en France. Une telle attestation peut être affichée sur des plateformes dédiées au monde professionnel et consultée par d’autres personnes. Les Open Badges favorisent la mise en réseau des volontaires, ce qui constitue une réelle opportunité pour soutenir à la fois l’entraide entre les volontaires et la mission de coopération internationale de l’enseignement agricole. À cette occasion, le CNEAP, la DGER et la DRAAF-SRFD/Pays de la Loire, représentés respectivement par Stéphanie Dumortier, Rachid Benlafquih et Julien Pichon, avaient l’important rôle de remettre aux volontaires des Badges symboliques en papier.

Ensuite, nous avons assisté aux restitutions des enseignants. Chacun à leur tour, ils ont présenté des projets dans le domaine de l’ECSI, qui étaient certes différents les uns des autres en termes de forme, de contenu et/ou d’envergure. Cependant, ils partageaient un idéal commun : la coopération internationale est présente partout, surtout lorsque nous parlons de solidarité internationale. La volonté et l’intérêt d’aller vers l’autre, en esprit, sont déjà de l’ECSI, et cette même volonté peut être une force pour construire un monde plus solidaire. Ainsi, l’Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale dépasse la dimension d’une action ponctuelle, car elle est une démarche ! Autrement dit, elle est une façon de percevoir et de comprendre le monde et les situations. Par conséquent, elle doit être pratiquée quotidiennement, que ce soit à travers de grands projets ou dans nos relations quotidiennes.

Ainsi, je tiens à remercier à tous et à toutes, organisateurs et participants pour ces moments de partage et convivialité. Nous revenons à Paris avec le cœur rempli d’ECSI, ayant conscience que cette démarche solidaire reste toujours entre de bonnes mains.